Qu'est-ce que c'est ?
Je pourrais vous laisser chercher pendant quelque temps m'amusant de vos difficultés à saisir cet objet architectural...
Mais je préfère vous donner la solution immédiatement :
Nous sommes à Baccarat, à l'intérieur de l'église.
Il s'agit de l'œuvre de l'architecte Nicolas Kazis. Et le détail est celui de la charpente en bois de l'édifice. Ayant visité cette église il y a peu, je m'étonne de la luminosité de l'image. La carte postale Combier datée de 1961 nous montre une photographie véritable dont le temps de pose a dû certainement être un rien long pour "faire" cette lumière. Ce qui a brûlé certains vitraux du fond. La lumière étant plein Est nous sommes le matin... On s'amusera que la carte fut expédiée 8 ans après son édition !
Quelle belle image tout de même ! Il faut le dire : l'église est superbe et vaut, comme on dit, le détour. Puissante, rigoureuse, et même austère dans ses élans, elle sait tenir son rôle et son rang. Mais ce qui surprendra beaucoup le visiteur c'est l'incroyable beauté des vitraux réalisés à Baccarat bien évidemment ! De l'extérieur presque éteints, l'intérieur les révèle d'une manière surprenante et jouissive ! Un déluge de couleurs ! Et un dessin aussi très étonnant !
L'architecte de cet église est Nicolas Kazis et les éléments sculptés sont de François Stalhy et Etienne Martin. Les vitraux seraient d'une équipe : Idoux, Lenormand, Reynard et Denise Chesnay. Il y aurait 52 tons différents de cristal ! Une sorte d'immense arc-en-ciel Pop fait une ceinture colorée au-dessus du chœur !
Voici deux cartes postales de l'extérieur :
On perçoit bien une volumétrie forte dont le jeu s'établit surtout entre masse (corps de l'église) et élan (le clocher).
La forme hésite entre une modernité franche et une référence appuyée aux constructions locales. Ce sont bien les matériaux qui font ce transfert : cuivre, ardoise et... béton.
Voici quelques photographies prises sur place. Celles des vitraux sont de Claude Lothier dont vous ne manquerez pas d'aller visiter le blog.
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