mercredi 5 décembre 2012

Aillaud, Kalisz en vue(s)

Retrouvons des lieux et des architectes que nous aimons dans un paysage qui fabriqua des cartes postales superbes.
On commence fort :



Les éditions Raymon nous montrent le Parc des Hauts-de-Seine à Nanterre dont l'horizon est habité par des merveilles que nous aimons ! D'abord la très belle mais toujours très menacée école d'architecture de Jacques Kalisz à gauche puis au-dessus, l'une de ses belles barres polychromes. Enfin on admire aussi les Tours de Emile Aillaud dont la polychromie là également se joue du ciel, du jardin mais aussi des constructions de Jacques Kalisz ! Les deux architectes ont-ils travaillé ensemble pour un accord si parfait des couleurs ?



Toujours à Nanterre, toujours superbe :



Quelle carte postale ! Et c'est normal car on doit ce cliché à J. E. Pinet pour les éditions Abeille-cartes. D'ici, la polychromie et les formes pourraient par valeur d'image propulser les Tours d'Aillaud dans des univers bien différents du logement social : camouflage militaire, silos à grain... mais loin de nous déplaire ces rapprochements nous séduisent ! Un paysage absolument inouï en France. une vraie chance patrimoniale. Et on retrouve encore la barre de Jacques Kalisz dans l'image :



Puis Pantin :



Encore un beau cliché du photographe J. E. Pinet ! Mr Pinet appelez-moi !
Nous sommes depuis une tour en train de viser les Courtillières de Mr Aillaud. Mais Mr Pinet n'est pas fou et vise aussi la tour du magazine L'Illustration dont il faudra aussi un jour faire un article.



Voyez déjà la couverture du numéro dudit illustré daté de 1933 !



La carte postale nous réserve au verso deux tampons dont une oblitération de la Maison de la Radio et une de la poste de Bobigny : "Bobigny une ville pour vivre mieux."



Mais nous regarderons aussi la crèche de Mr Aillaud perdue un peu dans le vert. Nous retrouvons donc plus lisible cette construction dans le guide d'architecture contemporaine en France de Mr Amouroux et comme toujours cela sonne juste. Mais avant mon œil glisse sur les traces de rouille sur le bord des fenêtres que la signature de l'éditeur Lyna vient comme révéler. Une poésie sans doute :










2 commentaires:

  1. Salut! Juste un petit commentaire pour te dire à quel point j'adore ton blogue. Comment relier mes plus belles passions! A quand la cellule du Comité de Vigilance Brutaliste au Québec?

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  2. Pour un Comité au Québec c'est simple : faire classer un monument brutaliste québécois du siècle dernier !
    Merci Catherine de votre attention.
    Allez...il doit bien y avoir une belle œuvre que vous pourriez sauver ? :-))

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