Entre le brutalisme de Flaine et l'expressionnisme d'Avoriaz, mon cœur a toujours balancé. Et puis, rapidement, je me suis promis d'aimer les deux.
Aujourd'hui ce sera Avoriaz.
Tout est déjà dit et bien dit sur cet ensemble absolument remarquable dans son échelle, ses formes et son utilisation du bois ajoutant un signe régionaliste sans être tombé dans les errements actuels du chalet post-moderne.
Nous commencerons donc notre promenade réfrigérante avec cette carte postale des éditions SFP (Savoie Film Production) dont la photographie semble être de Robert Pellet. On notera le choix de nous montrer les Dromonts et le Séquoia de près, enneigés.
Mais depuis quelle résidence le photographe fait-il ce paysage ?
L'image donne toute sa chance à toutes les nuances du blanc de la neige en laissant le bois réchauffer l'ensemble par des teintes orangées voire presque roses. L'image souligne parfaitement le désir d'intégration au paysage par les pentes des toits et des bâtiments qui reçoivent la neige comme pour la distribuer à l'identique des pentes des sommets à l'arrière-plan. Le rouge des personnages nous donnant l'échelle. Un très beau cliché donc.
Pour Combier éditeur, il est toujours bien de faire un beau plan d'avion pour comprendre l'éparpillement des constructions. Quatre tours font comme un immense portail à la montée vers la coulée des bâtiments plus haut, serpentant sur la pente. On note la ligne droite du téléphérique passant au travers et s'opposant aux courbes des bâtiments.
Même ainsi, d'un peu haut, on devine bien la grande originalité de cet ensemble et son ampleur pourtant pas écrasante face au paysage.
Voilà un désir d'image !
Saisie de nuit, la station semble briller de mille feux ! C'est encore Robert Pellet qui signe cette photographie un rien étrange que l'éditeur qualifie lui-même de fantastique ! On note d'ailleurs que sa signature apparaît sur la photographie en bas à droite, ce qui signifie bien le désir de faire œuvre.
Reste qu'il nous est difficile depuis cette image de lire l'architecture mais qu'importe, puisque cette forme onirique est aussi un beau regard sur l'architecture et la preuve de l'attention du photographe à son paysage et à son désir, dans la pléthorique production de cartes postales d'Avoriaz, de faire une image originale. La carte fut expédiée en 1984.
Pour finir, une vraie carte postale proposant un vrai expressionnisme tortueux :
L'éditeur SECA nous dit qu'il s'agit du clocher d'Avoriaz qui appartient à un ensemble de services d'accueil de la station.
Le moins que l'on puisse dire c'est que son dessin biscornu est comme un décor de Murnau ou une gravure de Schmidt-Rottluff ! Sans doute que le refus de l'angle droit ou des lignes parallèles est un manifeste anti-moderne.
On notera qu'aucune de ces cartes postales ne nomment les architectes de ces constructions. Faisons-le pour elles avec l'aide de notre guide d'architecture contemporaine en France et remercions Dominique Amouroux de son aide :
Aujourd'hui ce sera Avoriaz.
Tout est déjà dit et bien dit sur cet ensemble absolument remarquable dans son échelle, ses formes et son utilisation du bois ajoutant un signe régionaliste sans être tombé dans les errements actuels du chalet post-moderne.
Nous commencerons donc notre promenade réfrigérante avec cette carte postale des éditions SFP (Savoie Film Production) dont la photographie semble être de Robert Pellet. On notera le choix de nous montrer les Dromonts et le Séquoia de près, enneigés.
Mais depuis quelle résidence le photographe fait-il ce paysage ?
L'image donne toute sa chance à toutes les nuances du blanc de la neige en laissant le bois réchauffer l'ensemble par des teintes orangées voire presque roses. L'image souligne parfaitement le désir d'intégration au paysage par les pentes des toits et des bâtiments qui reçoivent la neige comme pour la distribuer à l'identique des pentes des sommets à l'arrière-plan. Le rouge des personnages nous donnant l'échelle. Un très beau cliché donc.
Pour Combier éditeur, il est toujours bien de faire un beau plan d'avion pour comprendre l'éparpillement des constructions. Quatre tours font comme un immense portail à la montée vers la coulée des bâtiments plus haut, serpentant sur la pente. On note la ligne droite du téléphérique passant au travers et s'opposant aux courbes des bâtiments.
Même ainsi, d'un peu haut, on devine bien la grande originalité de cet ensemble et son ampleur pourtant pas écrasante face au paysage.
Voilà un désir d'image !
Saisie de nuit, la station semble briller de mille feux ! C'est encore Robert Pellet qui signe cette photographie un rien étrange que l'éditeur qualifie lui-même de fantastique ! On note d'ailleurs que sa signature apparaît sur la photographie en bas à droite, ce qui signifie bien le désir de faire œuvre.
Reste qu'il nous est difficile depuis cette image de lire l'architecture mais qu'importe, puisque cette forme onirique est aussi un beau regard sur l'architecture et la preuve de l'attention du photographe à son paysage et à son désir, dans la pléthorique production de cartes postales d'Avoriaz, de faire une image originale. La carte fut expédiée en 1984.
Pour finir, une vraie carte postale proposant un vrai expressionnisme tortueux :
L'éditeur SECA nous dit qu'il s'agit du clocher d'Avoriaz qui appartient à un ensemble de services d'accueil de la station.
Le moins que l'on puisse dire c'est que son dessin biscornu est comme un décor de Murnau ou une gravure de Schmidt-Rottluff ! Sans doute que le refus de l'angle droit ou des lignes parallèles est un manifeste anti-moderne.
On notera qu'aucune de ces cartes postales ne nomment les architectes de ces constructions. Faisons-le pour elles avec l'aide de notre guide d'architecture contemporaine en France et remercions Dominique Amouroux de son aide :
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