Lucie Gautier-Martins est l'une de mes élèves. Elle dessine très bien, grave aussi très bien et a obtenu cette année son DNA Arts Plastiques.
Louis Lepère est l'un de mes élèves. Il sculpte bien, photographie bien, et fait aussi de beaux voyages. Lui, vous le connaissez déjà un peu si vous êtes l'un de mes lecteurs assidus.
Voyez ici :
http://archipostalecarte.blogspot.com/2018/03/19-piges-banlay.html
Il a aussi obtenu son DNA Art cette année.
Lucie pratique un art particulier, celui de sertir des pierres dans des macramés très fins qu'elle ne réalise que sur mesure et dont elle choisit la pierre suivant ce qu'elle aime comprendre de la personnalité de ses commanditaires. Elle fait cela avec beaucoup de tact, une vraie écoute, en ne tombant jamais dans une version new age désagréable.
Et c'est beau et c'est sensible, surtout quand vous avez la chance d'entendre aussi ce qu'elle raconte de ses choix.
Chaque collier, bracelet qu'elle réalise est donc à la fois un bijou mais aussi un objet témoignant de sa relation avec la personne.
Je lui ai donc demandé si, pour elle, un morceau de béton pourrait convenir à son travail. Elle fut enchantée de cette demande. Il me fallait donc bien choisir ce morceau. J'ai choisi l'un de ceux donnés par Louis, morceau qui provient de l'un des bunkers du Mur de L'Atlantique que Louis a suivi scrupuleusement.
Manière pour moi d'évoquer Monsieur Virilio et Monsieur Parent.
Je tiens beaucoup à ce morceau car, vous le savez aussi, je garde précieusement des morceaux de béton ramassés au pied de mes architectures fétiches. J'ai hésité longuement entre un morceau provenant du Ivry de Jean Renaudie, un morceau provenant de Notre-Dame de Royan et ce dernier. Puis, finalement la charge subversive, un rien sulfureuse de porter sur soi un morceau de l'histoire brutale du béton m'est apparue comme essentielle. Et puis, c'était Louis.
Dans le petit bloc, nous avons donc prélevé un morceau que Lucie a d'abord arrondi pour pouvoir le sertir des fils, puis elle a tressé, tressé jusqu'à ce résultat.
Je vous laisse apprécier.
Je le porte donc maintenant avec fierté ce morceau de bunker et je me dis que j'y ajouterais bien un pendentif provenant de Royan...
Bien entendu, ce mélange entre béton et fil, entre rayonnements amicaux et historiques, tout cela confère à ce bracelet une force tectonique et spirituelle qui va au-delà des matériaux mis en œuvre.
Sur mon bras, bien tenu, j'emporte avec moi ce reliquaire.
Louis Lepère est l'un de mes élèves. Il sculpte bien, photographie bien, et fait aussi de beaux voyages. Lui, vous le connaissez déjà un peu si vous êtes l'un de mes lecteurs assidus.
Voyez ici :
http://archipostalecarte.blogspot.com/2018/03/19-piges-banlay.html
Il a aussi obtenu son DNA Art cette année.
Lucie pratique un art particulier, celui de sertir des pierres dans des macramés très fins qu'elle ne réalise que sur mesure et dont elle choisit la pierre suivant ce qu'elle aime comprendre de la personnalité de ses commanditaires. Elle fait cela avec beaucoup de tact, une vraie écoute, en ne tombant jamais dans une version new age désagréable.
Et c'est beau et c'est sensible, surtout quand vous avez la chance d'entendre aussi ce qu'elle raconte de ses choix.
Chaque collier, bracelet qu'elle réalise est donc à la fois un bijou mais aussi un objet témoignant de sa relation avec la personne.
Je lui ai donc demandé si, pour elle, un morceau de béton pourrait convenir à son travail. Elle fut enchantée de cette demande. Il me fallait donc bien choisir ce morceau. J'ai choisi l'un de ceux donnés par Louis, morceau qui provient de l'un des bunkers du Mur de L'Atlantique que Louis a suivi scrupuleusement.
Manière pour moi d'évoquer Monsieur Virilio et Monsieur Parent.
Je tiens beaucoup à ce morceau car, vous le savez aussi, je garde précieusement des morceaux de béton ramassés au pied de mes architectures fétiches. J'ai hésité longuement entre un morceau provenant du Ivry de Jean Renaudie, un morceau provenant de Notre-Dame de Royan et ce dernier. Puis, finalement la charge subversive, un rien sulfureuse de porter sur soi un morceau de l'histoire brutale du béton m'est apparue comme essentielle. Et puis, c'était Louis.
Dans le petit bloc, nous avons donc prélevé un morceau que Lucie a d'abord arrondi pour pouvoir le sertir des fils, puis elle a tressé, tressé jusqu'à ce résultat.
Je vous laisse apprécier.
Je le porte donc maintenant avec fierté ce morceau de bunker et je me dis que j'y ajouterais bien un pendentif provenant de Royan...
Bien entendu, ce mélange entre béton et fil, entre rayonnements amicaux et historiques, tout cela confère à ce bracelet une force tectonique et spirituelle qui va au-delà des matériaux mis en œuvre.
Sur mon bras, bien tenu, j'emporte avec moi ce reliquaire.
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