Une collection de cartes postales d'architecture n'est pas seulement constituée de cartes postales d'architectures.
Parce que la boîte à chaussures, au petit matin brumeux d'un vide-grenier vous fait tomber sur des cartes étonnantes et pas chères, vous revenez souvent avec dans votre poche autre chose qu'une construction du Vingtième Siècle.
Et puis, au détour d'un classement, parfois des années après, vous comprenez que deux cartes fort éloignées par leur sujet, finalement parlent de la même chose.
La même chose ici c'est le fascisme italien en 1935 pour être précis.
Un petit garçon nu, seulement habillé de chaussures vernies et d'un curieux chapeau est debout devant une carte de l'Afrique et urine sur le mot Le Sanzioni. Sur la carte est bien noté Addis Abeba avec un faisceau de licteur stylisé.
Sanzioni, bien entendu c'est les sanctions que subira l'état italien de Mussolini après avoir colonisé l'Éthiopie.
Le message est clair non ? Et l'humour si juvénile...
La carte postale est une photographie de Cauti pour lequel je ne trouve aucune information.
Dans ma collection, 1935 et Italie ça donne ça aussi :
Nous sommes devant le Pavillon italien de l'Exposition de Bruxelles de 1935. Il s'agit de la carte officielle éditée par PIM. Je ne sais pas en quoi l'appellation Officielle signifie quelque chose de précis quant à la représentation de cette construction. Est-ce que les architectes choisissaient leur point de vue ? Est-ce que cette photographie était validée par eux ?
Sans doute.
Mais si, je l'avoue bien volontiers, je trouve cette image et cette architecture absolument superbes et j'ai toujours aimé le rationalisme italien quand bien même son idéologie me répugne, il est tout de suite refroidissant de savoir que cette seconde carte postale est tout à fait contemporaine de la première. La façade de ce pavillon étant d'ailleurs constituée de faisceaux de licteurs stylisés...
Il est très facile de trouver le nom des architectes de cette merveille rationaliste (terme qui permet d'éviter de dire fasciste en société) : Libera et De Rengi.
Pour en savoir plus :
https://www.worldfairs.info/expopavillondetails.php?expo_id=29&pavillon_id=2197
Je ne vais pas vous laisser ainsi perplexe sur ce que j'écris et raconte. Pour moi, l'Italie d'aujourd'hui c'est celle-ci. Celle que je découvre grâce à Monsieur Thomas Rayon, celle que je chante sur Radio On en duo avec lui, celle des ragazzi éternels qui connaissent, défendent et aiment aussi leur territoire :
Parce que la boîte à chaussures, au petit matin brumeux d'un vide-grenier vous fait tomber sur des cartes étonnantes et pas chères, vous revenez souvent avec dans votre poche autre chose qu'une construction du Vingtième Siècle.
Et puis, au détour d'un classement, parfois des années après, vous comprenez que deux cartes fort éloignées par leur sujet, finalement parlent de la même chose.
La même chose ici c'est le fascisme italien en 1935 pour être précis.
Un petit garçon nu, seulement habillé de chaussures vernies et d'un curieux chapeau est debout devant une carte de l'Afrique et urine sur le mot Le Sanzioni. Sur la carte est bien noté Addis Abeba avec un faisceau de licteur stylisé.
Sanzioni, bien entendu c'est les sanctions que subira l'état italien de Mussolini après avoir colonisé l'Éthiopie.
Le message est clair non ? Et l'humour si juvénile...
La carte postale est une photographie de Cauti pour lequel je ne trouve aucune information.
Dans ma collection, 1935 et Italie ça donne ça aussi :
Nous sommes devant le Pavillon italien de l'Exposition de Bruxelles de 1935. Il s'agit de la carte officielle éditée par PIM. Je ne sais pas en quoi l'appellation Officielle signifie quelque chose de précis quant à la représentation de cette construction. Est-ce que les architectes choisissaient leur point de vue ? Est-ce que cette photographie était validée par eux ?
Sans doute.
Mais si, je l'avoue bien volontiers, je trouve cette image et cette architecture absolument superbes et j'ai toujours aimé le rationalisme italien quand bien même son idéologie me répugne, il est tout de suite refroidissant de savoir que cette seconde carte postale est tout à fait contemporaine de la première. La façade de ce pavillon étant d'ailleurs constituée de faisceaux de licteurs stylisés...
Il est très facile de trouver le nom des architectes de cette merveille rationaliste (terme qui permet d'éviter de dire fasciste en société) : Libera et De Rengi.
Pour en savoir plus :
https://www.worldfairs.info/expopavillondetails.php?expo_id=29&pavillon_id=2197
Je ne vais pas vous laisser ainsi perplexe sur ce que j'écris et raconte. Pour moi, l'Italie d'aujourd'hui c'est celle-ci. Celle que je découvre grâce à Monsieur Thomas Rayon, celle que je chante sur Radio On en duo avec lui, celle des ragazzi éternels qui connaissent, défendent et aiment aussi leur territoire :
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