dimanche 8 mai 2016
À l'enseigne de la banlieue : Claude Parent
J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie du nouveau numéro des Cahiers de la Maison de Banlieue et de l'Architecture qui porte le titre de "à l'enseigne de la banlieue" et pour lequel j'ai été invité à faire un article sur le Centre Commercial de Ris-Orangis dessiné par Claude Parent.
Vous savez que le combat pour son classement continue ! Ne lâchons rien !
Cette revue fait le tour de l'histoire des commerces, de leurs typologies et de la manière dont ils ont changé le paysage de cette banlieue. À ce titre, le centre commercial de Ris-Orangis est emblématique à la fois dans son objet mais aussi dans le possible regard patrimonial que nous portons aujourd'hui sur cette histoire très récente des centres commerciaux. Dans ce même exemplaire de la revue, l'article de Sylvain Taboury sur l'invention de l'hypermarché est passionnant. On voit également la différence entre une structure commerciale et une architecture commerciale. L'un réduit à la grande surface, surface d'ailleurs inscrite comme argument publicitaire sur l'hypermarché de Sainte Geneviève des bois, l'autre, celui de Ris-Orangis, de taille plus modeste, tentant d'inventer de la ville, presque comme le firent en leur temps les galeries couvertes. On retrouve aussi le supermarché d'Athis-Mons, autre œuvre de Claude Parent et maintenant détruit...
Je vous laisse découvrir tous ces articles en achetant la revue.
Je profite d'un très bon article sur les marchés de Viry-Chatillon par Isabelle Neuviale pour vous proposer une carte postale :
L'éditeur en est Raymon, le grand éditeur de la banlieue avec Lyna. On y voit donc depuis une hauteur, sans doute un immeuble, le nouveau marché, également reproduit dans l'article. Le photographe est l'éternel JN Duchateau dont nous avons déjà partagé de nombreuses cartes postales.
Malheureusement ni l'article ni la carte postale ne nous donnent le nom de l'architecte de ce marché. Doit-on s'en étonner ? Il me fait penser à un cirque réifié, et les volumes des percées sur son toit évoquent tout à tour une pièce de joaillerie ou une soucoupe volante soviétique. Je préfère la deuxième évocation !
Je remercie Beatrix Goeneutte et la Maison de Banlieue et de l'Architecture de m'avoir permis de défendre et faire connaître l'un des chef-d'œuvres de Claude Parent. Son bâtiment est toujours debout, entier, parcouru et aimé. Il est utilisé ce qui prouve sa validité architecturale et urbaine.
Il est donc urgent et nécessaire de le maintenir dans notre histoire, sur notre territoire.
Merci de signer la pétition pour sa sauvegarde. (voir encadré ci-contre à droite de la page)
Je vous signale également qu'une visite du centre commercial de Ris-Orangis par votre serviteur est prévue le 4 juin, pour toute information allez-ici, et au plaisir de vous y rencontrer!
http://www.maisondebanlieue.fr/exposition-a-lenseigne-de-la-banlieue-histoire-et-projets-des-commerces-en-essonne/
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