Le Palais des Congrès de Royan est sans doute l'une des plus belles réalisations de cette ville et surtout, l'une des dernières suffisamment bien conservée pour en lire les atouts. Malgré les extensions et sa façade vitrée, (ou grâce...) le Palais des Congrès a su conserver sa place dans le parcours de l'Architecture Modernes d'exception à Royan.
Si de nombreuses cartes postales nous en montrent sa façade incroyablement complexe et belle dont l'intérêt provient du jeu particulièrement étudié des capillarités entre le dedans et le dehors, il y a peu de cartes postales allant voir l'autre façade, celle sur le jardin abrité derrière le Palais.
Certes, bien moins spectaculaire, cette façade n'en possède pas moins des atouts que cette édition Elcé (Chatagneau éditeur écrivez-moi svp) fait apparaître avec force.
D'abord, à l'opposé de la façade sur mer, une grande régularité presque stricte dont les éléments préfabriqués donnent le rythme, éléments, rappelons-le de Jean Prouvé. Ce mur-rideau propose à la fois un jeu de verticales et d'horizontales dont la séparation est articulée par la trouée béante de l'entrée. On peut presque voir la mer au travers... La transparence est totale.
C'est bien cette transparence que le Palais des Congrès devra retrouver lors de sa future restauration. Il faudra aussi retrouver la lecture première de ces éléments de façade, redonner au bâtiment la clarté de ses modules et donc de ses fonctions. Car, ici, le mur-rideau parle en quelque sorte de son intérieur et de son plan. La cage de verre qui semble ainsi traverser la construction prouve aussi l'originalité de sa structure pouvant libérer des espaces vides allant d'une façade à l'autre. Il faut que, côté jardin, on n'oublie pas la jubilation du grand large et offrir de fait une vision, une projection de ce spectacle.
On note aussi que le Palais des Congrès agit comme un abri pour ce jardin permettant son existence hors d'un contact trop vif avec les éléments marins. Ce jardin est donc un morceau de ville offert aussi par le barrage que constitue le Palais des Congrès. Un havre, en quelque sorte.
Il va de soi que nous sommes impatients de retrouver ainsi notre Palais des Congrès, de pouvoir enfin revenir boire un Orangina sur sa terrasse en ne sachant pas bien si nous sommes dans le ciel, dans la mer, sur la terre.
La carte postale fut expédiée en 1962.
Parce que je me crois à Royan, j'en profite avec vous :
Cette spectaculaire carte postale fut éditée par Iris pour Cap-Théojac. On y voit Notre-Dame comme écrasant le Front de Mer, le surplombant avec une force que j'ai du mal à restituer dans mon imaginaire. Le photographe J.-D. Surdes a fait là un incroyable travail, certainement au téléobjectif pour faire en quelque sorte venir Notre-Dame sur le devant. Quelle belle image ! Quelle force !
On note que le photographe, sans doute attendri par le capital romantique du béton de Royan a aussi cadré la nonchalance de la promenade d'un couple, les pieds dans l'eau goûtant le plaisir simple d'une marche dans la mer. Le Casino est encore là, présent, beau.
Rien à ajouter devant une image aussi précieusement baignée d'un bleu-gris attendri.
Rien.
Ah si...
J'aimerais y vivre aussi ma transparence.
Si de nombreuses cartes postales nous en montrent sa façade incroyablement complexe et belle dont l'intérêt provient du jeu particulièrement étudié des capillarités entre le dedans et le dehors, il y a peu de cartes postales allant voir l'autre façade, celle sur le jardin abrité derrière le Palais.
Certes, bien moins spectaculaire, cette façade n'en possède pas moins des atouts que cette édition Elcé (Chatagneau éditeur écrivez-moi svp) fait apparaître avec force.
D'abord, à l'opposé de la façade sur mer, une grande régularité presque stricte dont les éléments préfabriqués donnent le rythme, éléments, rappelons-le de Jean Prouvé. Ce mur-rideau propose à la fois un jeu de verticales et d'horizontales dont la séparation est articulée par la trouée béante de l'entrée. On peut presque voir la mer au travers... La transparence est totale.
C'est bien cette transparence que le Palais des Congrès devra retrouver lors de sa future restauration. Il faudra aussi retrouver la lecture première de ces éléments de façade, redonner au bâtiment la clarté de ses modules et donc de ses fonctions. Car, ici, le mur-rideau parle en quelque sorte de son intérieur et de son plan. La cage de verre qui semble ainsi traverser la construction prouve aussi l'originalité de sa structure pouvant libérer des espaces vides allant d'une façade à l'autre. Il faut que, côté jardin, on n'oublie pas la jubilation du grand large et offrir de fait une vision, une projection de ce spectacle.
On note aussi que le Palais des Congrès agit comme un abri pour ce jardin permettant son existence hors d'un contact trop vif avec les éléments marins. Ce jardin est donc un morceau de ville offert aussi par le barrage que constitue le Palais des Congrès. Un havre, en quelque sorte.
Il va de soi que nous sommes impatients de retrouver ainsi notre Palais des Congrès, de pouvoir enfin revenir boire un Orangina sur sa terrasse en ne sachant pas bien si nous sommes dans le ciel, dans la mer, sur la terre.
La carte postale fut expédiée en 1962.
Parce que je me crois à Royan, j'en profite avec vous :
Cette spectaculaire carte postale fut éditée par Iris pour Cap-Théojac. On y voit Notre-Dame comme écrasant le Front de Mer, le surplombant avec une force que j'ai du mal à restituer dans mon imaginaire. Le photographe J.-D. Surdes a fait là un incroyable travail, certainement au téléobjectif pour faire en quelque sorte venir Notre-Dame sur le devant. Quelle belle image ! Quelle force !
On note que le photographe, sans doute attendri par le capital romantique du béton de Royan a aussi cadré la nonchalance de la promenade d'un couple, les pieds dans l'eau goûtant le plaisir simple d'une marche dans la mer. Le Casino est encore là, présent, beau.
Rien à ajouter devant une image aussi précieusement baignée d'un bleu-gris attendri.
Rien.
Ah si...
J'aimerais y vivre aussi ma transparence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire