mardi 3 juin 2014

De l'eau plate ou de l'eau pétillante ?

Tous les prétextes sont bons pour réunir des cartes postales. Faisons d'abord un point "Piscine Tournesol" avec deux cartes postales de deux lieux différents : Ambérieu-en-Bugey et Les Mureaux.



Cette première vient des Mureaux. On y reconnaît bien le beau style de Rolf Walter, le photographe des éditions Lyna pour Abeilles-cartes. La photographie prend en quelque sorte du recul sur la piscine Tournesol en position ouverte et Rolf Walter se place sur le terrain qui accompagne toujours une piscine Tournesol. Ce terrain a une fonction de lieu de détente et sert de plage pour les baigneurs mais aussi pour les accompagnateurs qui viennent surveiller les enfants. Ici, amusons-nous du design des bancs faits de troncs d'arbres venant dans leur nature contraster avec la mécanique métallique et plastique de l'architecture de Monsieur Schoeller. Mais quelle est donc l'utilité de cette petite table et des deux sièges ?



Pour celle d'Ambérieu-en-Bugey, le photographe des éditions Combier préfère se mettre sous la coupole de la piscine Tournesol. On notera que Combier nomme bien l'architecte Mr Schoeller alors que Lyna l'oublie. Sous un ciel bleu parfait, il semble bien que seulement des enfants aient eu le droit d'aller à la piscine ce jour-là ! On voit comment le photographe utilise l'ouverture de la piscine pour, tout en la montrant, faire aussi une prise de vue du paysage aux ennuyeuses petites maisons identiques. On notera que le correspondant indique à sa cousine que c'est son lieu de travail... Un beau maître-nageur ?
Et, tout autre chose :



Reçue de la part de Matthieu Martin, (merci Matthieu !), je vous donne à voir cette carte postale superbe surtout par le contraste entre sa fontaine design au premier plan et les petits immeubles au second plan.
Comment ne pas être séduit par cet objet à l'eau jaillissante venue d'Allemagne, de Bad Soden Salmünster ? La carte postale ne comporte aucun nom de sculpteur ni même d'éditeur. On sait juste que la ville est une ville d'eaux comme on dit... Mais reconnaissons un charme certain à cet objet !
Et...





Puisque c'est Matthieu Martin qui nous fait des envois, voici deux cartes postales de l'un de ses projets.
Un petit voilier greffé poétiquement d'un mât qui devient un lampadaire flotte sur les eaux de jour comme de nuit.
Si le bateau porte le nom de Blues, espérons que cela ne soit pas l'état actuel de notre ami ! Je vois plus certainement dans ce collage d'objets, une tentative amusée et joyeuse de parler d'énergie. La lumière remplaçant et montrant l'air qui déplace normalement le petit navire, notre rêve enfantin d'un départ. Quand la lumière d'un lampadaire tombe sur le Blues, finalement, il disparaît...
La carte postale nous indique le nom de l'auteur, Matthieu Martin, le nom de la pièce Blues et le lieu de sa monstration Cuxhavener Kunstverein.
On trouvera sur le site de l'artiste toutes les informations nécessaires.

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