Si on sait que mon arrière-grand-père Jean-Michel Lestrade est allé travailler au Maroc et que c'est bien lors de ses séjours qu'il rencontra le petit garçon qui deviendra par adoption mon grand-père, Mohamed Lestrade, on sait moins sans doute que Jean-Michel Lestrade aimait bien les belles choses, belles choses pouvant prendre la forme d'une jeune femme posant devant l'une des plus belles architectures modernistes du Maroc, l'Hôtel MARHABA à Mazagan.
Voilà qu'on trouve avec Walid, dans le fonds de l'Agence, bien rangées dans la pochette bleue marquée Maroc les trois cartes postales suivantes :
L'hôtel, l'un des plus modernes et des plus beaux du Maroc est de l'architecte Duhon. Il est remarquable par sa belle silhouette tout en courbes dont les brise-soleil, comme de belles ailes de béton, viennent souligner la forme. Remarquable aussi le plan, par la superposition des fonctions de l'hôtel, les unes sur les autres. Si aucun document ne prouve la participation de l'Agence Lestrade à la conception ou au contrôle de cette construction, la période y est bien propice et l'Hôtel correspond bien dans son dessin et ses plans aux types de chantiers que suivait l'ingénieur. Il est aussi possible qu'il y ait séjourné simplement, et qu'il ait donc acheté ces trois cartes postales comme souvenirs. On notera qu'elles ne furent pas expédiées, sans doute que l'atout majeur de ces cartes postales, la présence par trois fois d'une très belle femme blonde, n'est pas permis à mon arrière-grand-père d'envoyer à notre famille restée en France, tous les charmes du travail en Afrique du Nord...
On notera que les trois cartes postales sont du même éditeur et photographe, Bernard Rouget, qui logeait au 7, de la rue Rouget de l'Isle (cela ne s'invente pas !) à Casablanca.
Mais qui est cette jeune beauté blonde posant pour ce photographe ? Une amie ? Une jeune femme rencontrée là, à l'hôtel ? En tout cas, présente sur trois clichés, il ne fait aucun doute que c'est le photographe qui la place, rendant honneur à sa jeunesse, sa beauté et aussi sa candeur.
L'une des trois cartes postales possède un verso un peu différent où l'éditeur a ajouté la mention " visage photographique du Maroc". On sait à quel visage il faisait référence. On notera aussi que l'éditeur précise dans l'emplacement du timbre :
Il s'agit donc d'un désir de faire œuvre, d'être créateur, de sortir du lot de l'édition habituelle des cartes postales. On aurait aimé qu'il nous donne le nom de cette jeune Pin Up.
Qui, à Casa ou à Mazagan, se souvient d'elle et des troubles qu'elle aura engendrés dans l'imaginaire d'un ingénieur en structure, spécialiste du béton armé...
Il vous est possible de vous reporter à l'article de David, publié en 2011 pour retrouver cet hôtel, cet architecte et le Maroc.
http://archipostcard.blogspot.com/2011/02/la-reserve-de-patricia.html
https://archipostalecarte.blogspot.com/search?q=duhon
Dans la cave, nous trouvons dans la revue l'Architecture Française cet article. On aime que le journal comporte aussi une belle publicité pour la Société Marocaine des Entreprises Gagneraud qui profite d'articles sur ses réalisations pour faire sa promotion.
J-J Lestrade, Walid Riplet.
Voilà qu'on trouve avec Walid, dans le fonds de l'Agence, bien rangées dans la pochette bleue marquée Maroc les trois cartes postales suivantes :
L'hôtel, l'un des plus modernes et des plus beaux du Maroc est de l'architecte Duhon. Il est remarquable par sa belle silhouette tout en courbes dont les brise-soleil, comme de belles ailes de béton, viennent souligner la forme. Remarquable aussi le plan, par la superposition des fonctions de l'hôtel, les unes sur les autres. Si aucun document ne prouve la participation de l'Agence Lestrade à la conception ou au contrôle de cette construction, la période y est bien propice et l'Hôtel correspond bien dans son dessin et ses plans aux types de chantiers que suivait l'ingénieur. Il est aussi possible qu'il y ait séjourné simplement, et qu'il ait donc acheté ces trois cartes postales comme souvenirs. On notera qu'elles ne furent pas expédiées, sans doute que l'atout majeur de ces cartes postales, la présence par trois fois d'une très belle femme blonde, n'est pas permis à mon arrière-grand-père d'envoyer à notre famille restée en France, tous les charmes du travail en Afrique du Nord...
On notera que les trois cartes postales sont du même éditeur et photographe, Bernard Rouget, qui logeait au 7, de la rue Rouget de l'Isle (cela ne s'invente pas !) à Casablanca.
Mais qui est cette jeune beauté blonde posant pour ce photographe ? Une amie ? Une jeune femme rencontrée là, à l'hôtel ? En tout cas, présente sur trois clichés, il ne fait aucun doute que c'est le photographe qui la place, rendant honneur à sa jeunesse, sa beauté et aussi sa candeur.
L'une des trois cartes postales possède un verso un peu différent où l'éditeur a ajouté la mention " visage photographique du Maroc". On sait à quel visage il faisait référence. On notera aussi que l'éditeur précise dans l'emplacement du timbre :
Il s'agit donc d'un désir de faire œuvre, d'être créateur, de sortir du lot de l'édition habituelle des cartes postales. On aurait aimé qu'il nous donne le nom de cette jeune Pin Up.
Qui, à Casa ou à Mazagan, se souvient d'elle et des troubles qu'elle aura engendrés dans l'imaginaire d'un ingénieur en structure, spécialiste du béton armé...
Il vous est possible de vous reporter à l'article de David, publié en 2011 pour retrouver cet hôtel, cet architecte et le Maroc.
http://archipostcard.blogspot.com/2011/02/la-reserve-de-patricia.html
https://archipostalecarte.blogspot.com/search?q=duhon
Dans la cave, nous trouvons dans la revue l'Architecture Française cet article. On aime que le journal comporte aussi une belle publicité pour la Société Marocaine des Entreprises Gagneraud qui profite d'articles sur ses réalisations pour faire sa promotion.
J-J Lestrade, Walid Riplet.
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