Me voilà bien déconcerté !
Comme souvent, avant d'écrire un article sur une construction, j'aime arpenter sur Google Earth sa présence. Or, il se trouve que la fonction qui me permet cette promenade d'habitude, est désactivée autour de l'ancien siège du journal L'Humanité. Doit-on y voir une demande gouvernementale, le bâtiment étant maintenant un siège pour la sous-préfecture... ?
Le journal a, en effet, vendu son siège.
Alors, pour une fois, il ne nous restera que les cartes postales pour aimer, regarder, profiter de ce bâtiment d'Oscar Niemeyer, bâtiment qui est classé pour ses façades. Ouf.
Je vous propose donc deux cartes postales de ce bâtiment, deux visions qui, malheureusement ne seront pas vraiment une occasion de bien le cerner. En effet, les deux visions du photographe (qui n'est d'ailleurs pas nommé) laissent surtout la place à des jeux plastiques, des constructions d'images abstraites, voire même des effets d'objectifs photographiques en lieu et place d'une image plus simple, plus descriptive, plus lisible.
Mais ce n'est pas grave. Non.
On se réjouit tout de même de pouvoir évoquer ainsi l'une des constructions françaises d'Oscar Niemeyer.
La première carte postale nous montre ce siège sous un effet de lumière venant frapper sa façade courbe et qui permet de coller la Basilique de Saint-Denis dans les panneaux de verre en miroir. L'alliance sans doute étonnante et désirée de la modernité contre le patrimoine, de la proximité irradiante de l'Église catholique et des rois de France contre le Parti Communiste... Les images... Les images...
On admire un béton brut devenu rose sous cette lumière.
J'avoue ne pas beaucoup aimer ce dessin de façade, un peu facile, se courbant ainsi. La série d'ouvertures en hublots, les pilotis du rez-de-chaussée bouchés par une vitrine courant en façade, le verre miroir, tout cela est loin de l'enchantement du Siège du Parti Communiste de Paris, c'est du Niemeyer un peu alourdi, pataud, de mauvais élève. Moi je dis ça... Je dis rien...
Il faudrait aller voir.
L'autre carte postale est étonnante, elle nous place dans la rue, à hauteur d'homme sous les arches du bâtiment (?). Une fois encore, la même dérive colorée de la lumière, le même désir de collage avec la Basilique Saint-Denis. Difficile là aussi de raconter le bâtiment, d'en déduire quelque qualité que ce soit depuis ce point de vue. Bien entendu pour une telle image, le photographe a usé d'un objectif photographique spécial du type fisheye qui courbe les droites et accentue sans doute de manière trop appuyée les courbes du Maître Brésilien...
De fait, l'image est coupée en deux par un immense contre-jour noir qui découpe des arches. C'est, sans doute artistique... Sans doute aussi un peu... inutile.
On notera que mes deux cartes postales sont éditées par le journal lui-même, que, donc, le photographe reste anonyme et que certainement, ces cartes postales devaient être disponibles seulement lors des visites de ce siège du journal L'Humanité.
Vous trouverez sur ce bâtiment une fiche Wkipédia qui répondra à toutes vos questions, j'espère :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_si%C3%A8ge_de_l%27Humanit%C3%A9
Pour notre part, nous préférerons encore et encore le somptueux Siège du Parti Communiste à Paris, ne pouvant plus aimer la Maison de la Culture du Havre, défigurée à jamais.
Comme souvent, avant d'écrire un article sur une construction, j'aime arpenter sur Google Earth sa présence. Or, il se trouve que la fonction qui me permet cette promenade d'habitude, est désactivée autour de l'ancien siège du journal L'Humanité. Doit-on y voir une demande gouvernementale, le bâtiment étant maintenant un siège pour la sous-préfecture... ?
Le journal a, en effet, vendu son siège.
Alors, pour une fois, il ne nous restera que les cartes postales pour aimer, regarder, profiter de ce bâtiment d'Oscar Niemeyer, bâtiment qui est classé pour ses façades. Ouf.
Je vous propose donc deux cartes postales de ce bâtiment, deux visions qui, malheureusement ne seront pas vraiment une occasion de bien le cerner. En effet, les deux visions du photographe (qui n'est d'ailleurs pas nommé) laissent surtout la place à des jeux plastiques, des constructions d'images abstraites, voire même des effets d'objectifs photographiques en lieu et place d'une image plus simple, plus descriptive, plus lisible.
Mais ce n'est pas grave. Non.
On se réjouit tout de même de pouvoir évoquer ainsi l'une des constructions françaises d'Oscar Niemeyer.
La première carte postale nous montre ce siège sous un effet de lumière venant frapper sa façade courbe et qui permet de coller la Basilique de Saint-Denis dans les panneaux de verre en miroir. L'alliance sans doute étonnante et désirée de la modernité contre le patrimoine, de la proximité irradiante de l'Église catholique et des rois de France contre le Parti Communiste... Les images... Les images...
On admire un béton brut devenu rose sous cette lumière.
J'avoue ne pas beaucoup aimer ce dessin de façade, un peu facile, se courbant ainsi. La série d'ouvertures en hublots, les pilotis du rez-de-chaussée bouchés par une vitrine courant en façade, le verre miroir, tout cela est loin de l'enchantement du Siège du Parti Communiste de Paris, c'est du Niemeyer un peu alourdi, pataud, de mauvais élève. Moi je dis ça... Je dis rien...
Il faudrait aller voir.
L'autre carte postale est étonnante, elle nous place dans la rue, à hauteur d'homme sous les arches du bâtiment (?). Une fois encore, la même dérive colorée de la lumière, le même désir de collage avec la Basilique Saint-Denis. Difficile là aussi de raconter le bâtiment, d'en déduire quelque qualité que ce soit depuis ce point de vue. Bien entendu pour une telle image, le photographe a usé d'un objectif photographique spécial du type fisheye qui courbe les droites et accentue sans doute de manière trop appuyée les courbes du Maître Brésilien...
De fait, l'image est coupée en deux par un immense contre-jour noir qui découpe des arches. C'est, sans doute artistique... Sans doute aussi un peu... inutile.
On notera que mes deux cartes postales sont éditées par le journal lui-même, que, donc, le photographe reste anonyme et que certainement, ces cartes postales devaient être disponibles seulement lors des visites de ce siège du journal L'Humanité.
Vous trouverez sur ce bâtiment une fiche Wkipédia qui répondra à toutes vos questions, j'espère :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_si%C3%A8ge_de_l%27Humanit%C3%A9
Pour notre part, nous préférerons encore et encore le somptueux Siège du Parti Communiste à Paris, ne pouvant plus aimer la Maison de la Culture du Havre, défigurée à jamais.
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