D'abord par l'architecture de cette église Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus que nous connaissons bien sur ce blog. On doit cette très belle construction à l'architecte Pierre Dumas si prolixe à la réalisation d'églises. Mais bien évidemment ce qui fait le caractère exceptionnel de ces deux cartes postales c'est le moment photographique !
L'église est en plein chantier !
On peut ainsi affirmer que cette église de Belfort a tout de même la chance d'être représentée en cartes postales dans l'ensemble de ses états, depuis la maquette jusqu'à sa réalisation finale en passant par le chantier. C'est assez rare...
Regardez :
Sur cette première carte postale des éditions Lapie on voit parfaitement ce moment où l'on coule le béton sur sa structure métallique pour former le toit en paraboloïde hyperbolique qui fait le plus grand travail dans cette architecture. À la fois exploit technique et forme moderne, toute l'église de Belfort est résumée dans ce geste technique : une coquille fine en équilibre. On devine juste à côté de la nouvelle église une autre... l'ancienne ? On peut également lire sur les panneaux les noms des entreprises au travail : Bonato et la société Entrepose qui est une grande spécialiste encore aujourd'hui de l'échafaudage technique ! Les échafaudages qui ont indéniablement de belles qualités plastiques et architecturales.
Mais quel plaisir de voir ainsi cet instant technique représenté en cartes postales, preuve que certains éditeurs étaient vigilants à cet état d'une construction. Et, quel document aujourd'hui ! On va avoir plaisir à plonger dans les détails agrandis de cette photographie que l'éditeur date de août 1961. On s'amusera du parfait triangle dessiné par l'ombre de l'église.
De beaucoup plus près mais de l'autre coté, cette autre carte postale nous régale aussi :
On y voit un peu mieux l'état de la couverture et l'avancée de la coulée de béton. Tout de même, cela reste une chance terrible de pouvoir voir cela. Mais pourquoi diable, n'y a-t-il pas de carte postale de ce type pour l'église Notre-Dame de Royan ?
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