Trois constructions modernes encadrées sur un fond de grille en fer forgé grandiloquente et sérieuse (grille réalisée par Raymond Subes) donnent à voir le dynamisme du secteur éducatif dans ce Bordeaux de l'après-guerre.
Sans doute destinée aux étudiants eux-mêmes pouvant ainsi faire un peu vivre à distance leur nouvel espace de vie, cette carte postale tente de prouver la nécessité d'images pour ces lieux particuliers.
On a donc l'entrée de la Faculté des Sciences, l'Institut d'Études Politiques, la Bibliothèque et les Facultés de lettres. Mais qui est quoi ?
Par exemple ce très beau bâtiment est-ce la Bibliothèque ?
On trouve bien dans cet article de Marc Saboya une construction quasi-similaire mais avec des étages supplémentaires qui serait une œuvre de l'architecte Sainsaulieu. On y trouve aussi une vraie richesse architecturale pour ce campus qui donne envie d'y retouner ! Il y a là une œuvre de Monsieur Fuksas très impressionnante !
On complétera les recherches avec cet article de Franck Delorme lisible ici.
À Clermont-Ferrand, on aimera tout particulièrement ce beau bloc :
Ce qui constitue sans aucun doute un amphithéâtre pour la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines se greffe sur une façade. La carte postale Combier de 1969 nous donne bien les noms des architectes Messieurs Noël et Bauchet dont nous ne connaissons que peu de choses. Bien évidemment ici nous aimons ce bloc à peine ouvert dont la massivité semble vouloir protéger comme un trésor l'enseignement qu'on y prodigue !
Regardez bien les deux personnes sur le trottoir, qui tout en étant des admirateurs de cette architectures sont aussi un bon moyen d'en avoir l'échelle.
Du béton et du béton belge :
Nous sommes à Louvain-La-Neuve sur la place des Sciences devant la Bibliothèque des Sciences.
Et... que c'est beau !
Quel travail du béton ! Et aussi quel travail d'aménagement des espaces ! On trouve quelques documents sur le site de l'Atelier d'Architecture de Genval mais aussi un article dans l'Architecture d'Aujourd'hui de Juillet 1973.
On y entend une séparation claire et volontaire du secteur piéton et automobile et la création d'une forme de paysage ludique, changeant, permettant même des jeux libres pour les enfants. Qu'est devenue cette utopie joyeuse ? Comment finalement ces aménagements sont-ils vécus ? La carte postale nous donne à voir ce lieu et le traitement des espaces en mouvement et dans une utilisation libre et les slogans inscrits dans le béton frais ont-ils trouvé leur réalité ?
Restent sans doute une forme et une subtilité du dessin qui font de cette expérience l'une des plus surprenantes et originales de ce début des années 70. On aimera s'y rendre aussi sans doute.
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