samedi 4 mai 2013

System Of A Down not for Royan


Il faut que jeunesse se passe.
Alors que je regarde pour une dernière journée notre accrochage à la Galerie Louis Simon, je décide de le faire avec en fond sonore le groupe System Of A Down, découvert hier en suivant la piste musicale de  mon ami Thibault Aspe (une des très rares pistes musicales que je suive depuis longtemps).



Mais dans cette galerie, aux murs assombris superbement par les dessins de Thomas Dussaix, dont je suis parfois aussi des pistes, je pense à cette expérience de Royan.
Quelle chance !
Quelle chance de ne pas passer à côté des lieux avec indifférence, cherchant seulement à faire une image de plus, une image typologique moderne et contemporaine dont la vanité ne servira que le petit troupeau assigné.
Non.
Nous avons eu la chance, Thomas et moi, de parcourir réellement les lieux, de les voir, de les toucher et d'apprendre, surtout d'apprendre auprès d'un ensemble de personnalités et de royanais à aimer et découvrir cette ville. Nous l'aimons en quelque sorte pour de vrai.
Et il restera de ce parcours la présence de Thomas dans des lieux qui maintenant portent son ombre. Il restera une Ville superbe et debout à nouveau. Il restera des images et parmi les plus belles, celles qu'aucun agrandissement gigantesque ne peut donner à voir. Celles mouvantes, empreintes d'une subjectivité puissante : l'amour.
J'aime Royan.
Alors, même la musique un rien sombre et désabusée de System of the Down ne pourra contrarier cet élan et je préfère y puiser son énergie implacable :
Wake up !
Maintenant nous allons continuer à explorer les cartes postales.
Et avant de partir de Royan, je vous propose de passer à l'hôtel le Trident Thyrsé. Toujours en service, remarquablement meublé en mobilier d'époque, il est sans doute un bel endroit pour visiter Royan et sentir son ambiance Années 50.
Mais regardons-le à l'époque :



On voit bien qu'il s'agit d'une carte postale promotionnelle vendue ou même offerte aux clients de l'Hôtel. Il montre sur ces quatre photographies tous ses atours ! On remarque que l'hôtel se nomme "villa" !
Détaillons un peu :



Dans un grand espace vide, encore aujourd'hui respecté et qui sert aux petits déjeuners, vous vous reposerez en lisant Marie-Claire de Juin, assis confortablement dans des sièges Bertoïa par exemple. Vous vous régalerez de voir si bien le ciel, le soleil et la mer. Jetez donc un œil avisé aux très beaux plafonniers !



Puis, le soir venu, avant de monter dans votre chambre, quoi de plus agréable que de regarder la mer se déchaîner sur la jetée ? Oui, c'est bien des vagues qui se fracassent au fond de l'image ! Clarté et confort...



Il est temps d'aller se coucher. c'est moderne, il y a même le téléphone. Et le tissu par trop fleuri des dessus de lits ne doit pas vous gêner. Il est comme l'époque : joyeux, lyrique et sans doute optimiste. Un feu d'artifice de couleurs pour que vos nuits à Royan soient à l'unisson.
A System of a Hight...








2 commentaires:

  1. Ah le Trident Thyrsé, l'ameublement actuel a été reconstitué et je me souviens d'une époque où dès que quelqu'un avait un meuble des années 60 à débarrasser, on disait "il n'y a qu'à le proposer au Trident" !! Intéressante initiative de leur part que d'avoir recréé l'ambiance des années glorieuses !!
    Quant aux vagues qui se fracassent à la fenêtre, il faut bien avouer que c'est rare qu'il en soit ainsi, l'entrée de l'estuaire est rarement aussi agité !! mais alors, que c'est beau !

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  2. merci Michelaise de ces précisions !
    oui c'est beau le fracas des vagues !

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