Celles-ci seront visibles à Royan lors de l'exposition au mois d'avril.
S'il n'est pas question ici de vous montrer les 610 manquantes, je vous propose une petite sélection de cartes postales que j'aurais bien aimé vous montrer dans cette exposition.
De toute manière, le blog reste le seul endroit où au fur et à mesure de leur entrée dans ma collection, les cartes postales ont droit à une publication. Soyez patients et surtout retournez voir les anciens messages pour vous régaler de la plus belle ville du monde.
Allez voyons ensemble ce petit lot de recalées !
Voici le marché :
Depuis un point de vue que vous reconnaitrez, on perçoit bien le beau marché qui fait le plein de forains, de commerçants et de visiteurs. Le parking est rempli de belles autos d'autrefois dont une très belle Panhard PL17. La friche qui fait la droite de l'image est aujourd'hui construite. La carte postale est une édition La Cigogne.
Un autre point de vue :
Chez Yvon, on descend un peu mais nous sommes encore un rien en hauteur. On est plus haut que le toit des autos. Ce point de vue est rare car nous sommes à l'arrière du marché et on perçoit bien le bar à droite, bar toujours présent.
On voit bien à gauche le petit bout du boulevard Briand dont furent prises plein de photographies de notre marché éditées en cartes postales ! Là aussi, une échelle est posée sur le marché... Qui me dira la raison de la persistance sur les photographies d'une échelle posée ainsi sur la coquille du marché ?
Entrons :
Les éditions Chatagneau (contactez-moi !) ou Elcé nous donnent une vue superbe de la coquille du marché percée de beaux pavés de verre. Quelle merveille ! On aimera aussi l'espace bien dégagé de cet intérieur pas encore pollué par des étals un rien envahissants. Cela laissait toute la place à la vérité architecturale, au génie spatial et structurel de ce marché : aucun pilier intérieur...
Je m'amuse aussi, dans un infime détail de retrouver la Typo Banco de Monsieur Excoffon décidément très populaire à Royan ! Si on en croit l'état du sol et la présence de déchets, la photo fut prise juste à la fin du marché.
Une autre ?
Chez Berjaud pour Tito éditeur on photographie l'intérieur d'un peu plus haut. Le photographe serait monté sur l'un des étals ? Et si la colorisation laisse à désirer, elle fait aussi la poésie de cette image ! On notera que l'éditeur parle de "voûte" !
Reprenons l'avion :
Au-dessus de Royan, l'avion des éditions Chatagneau vise l'église qui s'entoure encore de chantiers. Le front de mer est bien construit, la ville a presque atteint son apogée.
Dans la ville :
On parle peu finalement de cette construction à Royan, or les nouvelles galeries avaient pourtant de vraies qualités architecturales. Un peu isolées sur la place, elles font pourtant une sorte d'articulation urbaine importante entre le Front de Mer, lieu des plaisirs de la mer et l'espace commerçant du boulevard Garnier. Sculpturales et aux volumes complexes, il faudra redonner à ces nouvelles galeries leur aspect d'origine pour maintenir au plus haut les réflexions patrimoniales de Royan. On regardera aussi la qualité du dessin du pavage sur la place de Gaulle. Une ville c'est aussi ce genre de détails...
Juste à gauche :
Sur cette carte postale Yvon plus récente, on perçoit le jardin sur la place de Gaulle. Très rare point de vue sur Royan, je suis même très étonné que les éditeurs en aient fait une carte postale ! La seule à ma connaissance !
Pour finir :
Ce point de vue c'est Royan !
On pourrait en effet résumer cette ville à ce regard d'une femme accoudée sur le portique et regardant la mer. Toute la ville de Royan est une machine à voir la mer. Une machine un rien brisée par la destruction du portique, erreur monumentale et signe de l'incompréhension totale du plan d'urbanisme et de ses qualités. Il faudra reconstruire le portique non sous l'influence d'une nostalgie mais simplement parce qu'il était l'aboutissement de la promenade, de la gratuité urbaine, du geste du regard. Il était en quelque sorte l'œil ouvert de la ville de Royan sur la mer. Cette femme ainsi posée dans cette émouvante carte postale des éditions d'Art Videau nous dit tout de cette histoire. Et je me réjouis là aussi d'un très beau détail qui dit le balnéaire et sa liberté : cette femme est montée sur le portique PIEDS NUS.
C'est cette liberté qui fonde mon amour pour Royan.
Reconstruisons vite le portique.
Je me régale avec ton blog, comme d'un délicieux péché. Pourtant je n'aime pas spécialement les cartes postales mais j'ai grandi en partie à l'ombre de la tour Pirelli, ou tout près.
RépondreSupprimerMeri Bernard de ce gentil post.
RépondreSupprimerBonne lecture !
Bien à vous.
David Liaudet
Que de souvenirs de Royan que j'ai bien connu dans les années 1954 , 1955 , mais j'ai peu de cartes et photos ...je me souviens des petits chevaux sur le front de mer , le port de peche , une merveille . L'arrivée du bac depuis le Verdon etc ...
RépondreSupprimerJ'aimerais bien savoir quelle est la capacité de réception de commerçants de ce marché à l'intérieur comme à l'extérieur.
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