J'avais commencé un long article d'analyse sur Anselm Jappe et sa vision du béton depuis l'émission de Tiphaine de Rocquigny sur France Culture.
Mais je n'ai plus le courage de me battre contre de telles stupidités rétrogrades hésitant entre écologie baba-cool et un conservatisme déguisé en philosophie de la provocation, conservatisme au bord d'un abîme de droite. Le retour au temps d'avant et contre le progrès, on sait à qui cela appartient.
Vous savez.. la joie des maisons.
Ah ! Les guydebordiens remuent encore.
Ils sont nombreux maintenant ces penseurs de l'architecture qui cassent ce qu'ils croient être des icônes pour exister socialement et culturellement. Et, ce qui m'étonne surtout, c'est qu'une chaîne comme France Culture, (qui d'ailleurs ne propose plus de vraies émissions sur l'architecture), laisse de tels personnages enfiler les perles pseudo-provocatrices sans contre-argument.
Pauvre Tiphaine de Rocquigny subjuguée par le collage des mots capitalisme, masse, béton dans un titre...
On avait déjà sur cette chaîne subi cette émission :
"je sentais d'une manière spontanée et viscérale les valeurs des architectures traditionnelles en pierre en bois avec leur chaleur leur diversité l'harmonie qu'il y avait avec les milieux en opposition avec ce que l'on respirait surtout dans les villes."
Quand on commence son analyse sur de tels propos conservateurs, il faut passer son chemin. Ah ! La philosophie du viscéral ! Ah ! la Vérité primale du ressenti...
Monsieur Anselm Jappe, que vous le vouliez ou pas, il y a aujourd'hui une culture des objets que vous dénoncez et il y a surtout des sensibilités à ces mondes que vous détestez.
Allez les rencontrer.
Si ce monde est si moche, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Quittez-le.
Il y a bien quelque part, une cabane pourrissante sur un côteau qui vous permettra comme un socle de regarder le monde depuis votre piédestal, depuis votre hauteur de jugement assuré. Le tonneau aussi, je vous le conseille. C'est fabriqué par un artisan. À LA MAIN. Et vivez vraiment vos idées en lieu et place de nous donner des leçons. Vivre c'est philosopher par l'exemple.
Votre hauteur on sait à qui et à quoi elle appartient.
On vous oubliera. Moi aussi, on m'oubliera.
Tentons de vivre en attendant.
Je vous fais ce cadeau.
Vous l'adorez j'en suis certain.
Immeuble les Horizons à Rennes, édition Jos. Attention ! Il s'agit d'une propagande du grand Capital !
L'architecte est Georges Maillols.
C'est le monde que j'aime.
Le con c'est moi.
N'achetez pas ce livre, luttez contre la pollution, la société du spectacle et le consumérisme, empruntez-le dans une bibliothèque qui aura investi de l'argent public dans ce livre inutile.
Béton, arme de construction massive du capitalisme (on rigole)
Anselme Jappe.
éditions l'échappée
14 euros
CES DEUX MAGNIFIQUES TOURS JUMELLES FONT PARTIES D'UN VASTE ENSEMBLE URBAIN SUPERBEMENT PENSE . . . OH ! LA ¨PIERRE ...LE BOIS ...'' est ce que ce serait vraiment écolo ?
RépondreSupprimerA PROPOS DU BETON, ce texte de Fabio Rietti, artiste peintre...
RépondreSupprimerCOGITO
Le béton, coquille qui abrite la vie n’a rien d’un désert. Désertique -parce que déserté- serait plus plutôt l’espace vert, justement. Mais la presse stupide s’est faite complice de la volonté d’éloigner le peuple de la ville et de lui faire croire que le béton (le béton : sa maison, sa racine) était une malédiction. Et le public (c’est-à-dire le peuple lorsqu’il est déformé par une idée reçue qu’il croit être une opinion) avale cette duperie ; réclame ‘ du vert’ et honnit le béton support de la seule vraie vie, la nôtre, l’habitat de l’être humain.
Une première fonction de l’espace vert est donc son aspect lénitif et palliatif. C’est une fonction anesthésiante et non esthétique : il est là pour oublier, non pour faire ‘’se souvenir’’. Et une autre est celle de faire avaler au peuple son éloignement forcé des lieux privilégiés qui sont des nœuds de béton et de pierre, n’en déplaise à nos promoteurs et nos apprentis écologues.
également
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=LEX_MPkldRo
en plus positif cependant