Cet article est une annonce.
Je serais heureux de vous voir, chères lectrices, chers lecteurs fidèles de ce blog à une conférence que je donnerai à la F.I.A.C ce vendredi 24 octobre à 15h dans l'auditorium.
Sur l'invitation de Nicolas Moulin dont on aime ici le travail et de son galeriste "chez Valentin", j'essaierai de voir comment la notion de Grautag inventée par l'artiste peut se fondre dans le hard french et la représentation des grands ensembles en cartes postales.
On va bien s'amuser et surtout jouir d'images et d'histoires comme sur ce blog.
Alors je vous attends nombreux !
Pour vous donner l'eau à la bouche je vous propose trois visions, trois cartes postales qui auraient pu participer à cette conférence.
On commence ?
Allez !
Cette superbe tour porte le nom de Tour Marchand. Elle est à Dunkerque. L'éditeur Combier nous indique même qu'il s'agit du côté ouest. La carte fut expédiée en 1960 mais la photographie date de la fin de la construction, vers 1954 si on en croit l'état du sol devant l'immeuble. On notera tout de même que la Tour Marchand est bien habitée. Admirons comment les habitants personnalisent leurs fenêtres avec leurs rideaux. C'est touchant. L'architecte est Jean-Marie Morel.
Cette très belle carte postale installe la ville de Mourenx entre ciel et gravier. Le bel ensemble donne en effet sans regret sa géométrie au paysage. Cinq tours émergent dans le plan de Maneval et Douillet.
J'aime sentir comment le photographe des éditions Vincent est descendu un peu bas, je le crois à genoux.
Regardez comment le premier plan fait crisser nos chaussures. On sent presque l'automobile du photographe garée derrière nous sur le bas côté. Mais regardez bien...
Vous voyez comment le négatif a été retouché pour effacer une grue du chantier ? Superbe non ?
On peut revoir ce beau groupe de constructions de Mourenx ici avec les enfants de la cité par exemple.
Nous voici cette fois à Asnières devant le groupe des Courtilles grâce à une carte postale Marin éditeur dans cette ville pour Raymon.
On aimera comment le photographe choisit sa lumière qui vient frapper la façade. Regardez le nombre de stores qui tentent de produire une ombre ! La barre est largement ouverte par des pilotis à sa base, pilotis sans doute un peu trop bas pour en alléger l'appui sur le sol.
Mais Asnières c'est aussi pour moi, les Poppys !
Alors non non rien n'a changé, tout tout a continué !
Au moins jusqu'à vendredi !
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