mardi 30 avril 2019

Charlotte Perriand nous met sur la paille

David nous a dit : "J'ai une intuition."
Nous lui avons dit : "Fais voir."
Nous avons cherché et il avait raison.
Charlotte Perriand, plein la salle.



La carte postale qui n'a pas beaucoup d'intérêt architectural à part cette immense salle remplie de fauteuils nous montre le bâtiment central et son salon de bridge dans le village de vacances des... à....
On ne vous le dira pas...
Non.
On est partis voir ce qui reste !
Alors...
On vous dira juste que la carte postale est une édition et une photographie Martin. On vous dira juste que le salon offre surtout à tous une vue sur le paysage et qu'un bon fauteuil bien dessiné, simple dans son allure mais sophistiqué dans ses détails est nécessaire pour en aimer toutes les beautés.
On vous dira juste que ce modèle de fauteuil est bien de Charlotte Perriand dans ce qu'on pourrait appeler sa période paysanne-chic, retour à l'essentiel. Ce qui lança la mode du pragmatisme dans un design rompant avec le métal et le cuir de l'air post-Bauhaus et machiniste. Le Japon et les Arts et Traditions Populaires sont passés par là.
Beauté des choses simples, confort des assises, meubles affichant tranquillement une modernité venue d'une intelligence d'abord de la pratique, comme si les matériaux, maintenant, au lieu de devoir se plier au désir d'un dessin abstrait devaient diriger eux-mêmes leur forme. Matériaux ici allant de la paille, du bois et aussi du corps lui-même.
Comment et pourquoi ce village de vacances a-t-il fait ce choix spectaculaire d'un ensemble de plus de 20 fauteuils de Charlotte Perriand ? Serait-ce encore possible aujourd'hui qu'un lieu populaire soit ainsi meublé, vu le prix exorbitant des rééditions... Merci les ayants droit...
Vivement que cela tombe dans le domaine public pour que nous ayons enfin, à nouveau, à notre tour le droit de poser notre cul devant le paysage.
Nous, le prix d'un fauteuil de Perriand ou de Prouvé, ça nous laisse sur la paille.
C'est pour ça qu'on est parti voir s'il n'en resterait pas un qui traîne au fond de la cave à ...
Et non...
On ne vous dira pas où...
Du moins, pas tout de suite.
À 36000 euros le morceau, vous comprendrez notre retenue, nous en sommes certains...
La bise, les amis.
Walid Riplet, Jean-Jean Lestrade (en safari)

ah... au fait...
On remerciera Mr gregorymesrie d'avoir immédiatement copié cette image et de l'avoir propagée sans avoir la gentillesse de nommer ses sources. C'est tellement chouette de venir à la goberge et de se faire mousser avec des likes sur Instagram en allant piquer les infos (et le travail) chez les autres :





http://www.leclere-mdv.com/html/fiche.jsp?id=2441695










lundi 29 avril 2019

Un anneau pour les réunir tous.

Le propriétaire nous envoie ça et nous prie d'insérer :


" Quand on marche, on trouve. On retrouve.
Quand on regarde, on trouve. On retrouve.
Et, il n'y a pas besoin d'évoquer la dérive de ce planqué de Guy Debord.
Sans alcool, sans philosophie, juste la joie certaine d'être au monde.



Se perdre librement, prendre à gauche au lieu de prendre à droite, marcher un peu, sentir que quelque chose vous attend et le trouver. C'est bien ce qui s'est passé lorsque sur la demande de Walid Riplet et Jean-Jean Lestrade je suis parti photographier l'ensemble de Jean Ginsberg au Mans et que je n'ai pas voulu reprendre le même chemin pour le retour, perdu que j'étais dans cette partie de la ville du Mans que je ne connaissais pas.
Je suis tombé alors sur l'immeuble annulaire appelée ici la Cité du Malpalu.






































Elle est belle cette cité, bien dessinée, semble bien entretenue même si elle fut, semble-t-il, bardée par l'extérieur d'une couche d'isolation hideuse.
Elle offre en effet des moments et des séquences à la promenade architecturale. D'abord, on ne la voit pas puis, elle pointe au milieu des arbres, montrant une courbe légère que l'on a envie de suivre. On trouve alors une percée qui nous invite à entrer dans son cercle, en son cœur. Un jardin, une petite mare sans canard, des arbres, du calme. On comprend soudain que cet anneau est associé à une belle tour qui prend de l'aplomb, qui s'élève, forte, droite mais équilibrée, pas écrasante. On aime aussi la gracilité des bâtiments posés sur pilotis permettant de faire une belle capillarité entre la tour, l'intérieur du cercle construit et la ville. C'est habile, joyeux.
La volumétrie est parfaitement réussie.
Mais qui a dessiné cela ?
Je ne sais pas...












































Pour une fois, je fais le chemin à l'envers et je cherche, si par hasard, je ne trouverais pas une carte postale de cette cité du Malpalu.
Et je trouve :




Cette carte postale des éditions Jipé ne nous donnera pas le nom de l'architecte. Elle nous donne le nom du photographe, Moret et celui de l'éditeur, Georget-Dolbeau au Mans. Qu'êtes-vous devenus Messieurs ?
Le correspondant ne date pas mais indique d'une croix son pavillon.
C'est par ce chemin que je suis arrivé.
Le bosquet d'arbres existait déjà, il me camoufla la cité. L'image est un peu pauvre, mal définie et colorisée. Mais elle existe, elle donne à voir le bel anneau. 
Un anneau pour les réunir tous, le photographe, l'éditeur, l'habitant, l'architecte, le promeneur.

Allez, les gars !
Je vous laisse à nouveau la parole."
D. Liaudet 

Pour relire les autres articles sur le Patrimoine architectural contemporain et moderne au Mans :
https://archipostalecarte.blogspot.com/2018/07/le-mans-est-open-lhorreur-architecturale.html 
https://archipostalecarte.blogspot.com/2017/03/charlotte-perriand-au-mans.html
https://archipostcard.blogspot.com/2010/03/le-couteur-encore.html
https://archipostalecarte.blogspot.com/2013/07/hum-hard-french-on-radio-on.html
https://archipostalecarte.blogspot.com/2016/09/le-mans-modeste.html
https://archipostcard.blogspot.com/2010/06/hommage-jean-le-couteur.html 


samedi 27 avril 2019

Jean Ginsberg, Le Mans Monaco.

La très belle collection des Carnets d'Architectes s'enrichit d'un nouveau volume, absolument indispensable pour tous ceux qui aiment comprendre la logique de la Modernité.
Ce nouveau volume nous permet de suivre la carrière et l'œuvre de Jean Ginsberg dont l'essentiel du travail semble bien être celui de l'immeuble, du collectif et du fonctionnel, utile et beau en même temps mais surtout de comment faire intelligent avec un programme.
L'ouvrage écrit par Philippe Dehan est clair, limpide et permet de bien suivre le travail de cet architecte qui est tellement un modèle de ce moment historique de l'architecture qu'on pourrait croire, par sa condensation, qu'il est une invention, un personnage fictionnel. Pourtant, Jean Ginsberg a bien existé, il a bien ainsi évolué, fait travailler les découvertes et interrogations de son époque en ne perdant jamais de vue que ses architectures seront habitées.
Nous aimons sur ce blog évidemment le monstre génial de Monaco, le complexe des Spélugues. Une telle reprise du paysage, une telle intervention venant comme construire sur la mer les morceaux de nature qui y manquent nous ravit. Ce genre, bouleversant à la fois la nature du terrain, tout en en respectant sa réalité, reste un exercice particulièrement délicat et ici particulièrement spectaculaire. Sans doute décrié hier, sans doute contre toute rêverie de la nature, le béton de Jean Ginsberg vient à Monaco offrir le luxe de la mer, de ses horizons en n'ayant pas peur d'une chose devenue rare aujourd'hui : construire.
Les éditeurs de cartes postales n'ont pas failli à leur mission en éditant de nombreuses cartes de ce morceau de paysage inventé.


Nous commencerons par cette belle vue qui permet aussi de voir à l'arrière-plan, la somptueuse tour Millefiori, elle aussi de Jean Ginsberg. Un monstre debout, un monstre couché, c'est parfait.
























Au premier plan donc, le complexe tombant dans la mer et l'éditeur MOLIPOR nous indique qu'au pied du Casino de Monte-Carlo le complexe des Spélugues possède un Palais des Congrès de 2500 places les pieds dans l'eau.
C'est bien ça. Les pieds dans l'eau...
D'ailleurs de bien plus près, c'est aussi ce que nous prouve cette autre carte postale des éditions S.E.C :


Le photographe cadre ici l'Hôtel Loews. Nous aimerions dormir là, au-dessus des cylindres de béton formant une forêt pétrifiée. Se baigner sous cette forêt ?
























Mais voici un bel entier philatélique qui prouve l'importance pour Monaco de ce projet incroyable :




































Timbre, tampon du premier jour et carte postale sont à l'unisson pour célébrer le bâtiment de Jean Ginsberg. On note comment la carte postale est construite pour laisser la place à ce timbre et au coup de tampon.


La photographie ne prend qu'une moitié de la carte postale qui est une édition CEF.
Cette photographie est malheureusement un peu floue. Mais l'ensemble est très beau, surtout avec cette typo bleu sur le drapeau de ce pays.
Mais voilà que nous allons avoir besoin de quitter le soleil méditerranéen pour demander à David, une fois encore, d'aller voir pour nous... au Mans.
Oui, l'excellent ouvrage nous indique un ensemble de logements au Mans, rue Bollée.
David ? Faut que tu ailles voir ?
Tu connais ce lieu ?



"Bonjour les gars,
Donc.
Hier je suis allé avenue Bollée pour trouver cet ensemble. Il est en parfait état et vient d'être repeint aux couleurs du Mans, des ocres jaunes et orangés voulant faire signe à la muraille du Vieux Mans...
L'ensemble est correctement dessiné mais on ne peut pas dire que cela brille par une grande originalité ou une modernité tonitruante. Au mieux, on s'étonne de la forme des ouvertures et du systématisme des balcons qui, dans la grande régularité raide, produit un cinétisme fort. L'ensemble se détache surtout de la rue offrant à l'arrière l'espace d'un parc fort calme et étonnant derrière cette belle muraille. Mais comme l'architecture n'est pas qu'une façade et que je n'ai pas visité d'appartement, difficile de parler du plan des logements ou de comment on vit là.
Reste un beau bâtiment, puissant, massif, régulier serpentant avec vigueur.
C'est déjà ça.
Je vous réserve une belle surprise à quelques mètres de là, mais là, soyez patient...
David"









































Merci David ! On attend cette surprise avec impatience.
Nous reste à vous conseiller d'acheter et de lire ce très beau dernier carnet d'architecte, achetez-le chez un libraire indépendant :
Jean Ginsberg, la naissance du logement moderne
Philippe Dehan
éditions du Patrimoine




 




mardi 23 avril 2019

Le Grand Verre is Hard, is French.

Dans l'exploration qui semble sans fin des cadrages des élans constructifs des Trente Glorieuses, nous ne cessons d'en découvrir des improbables, des inattendus, des audacieux et même des incongrus dont la réalité soudaine éclaire bien mieux qu'on ne veut le raconter l'originalité d'un art populaire : la carte postale.
Est-ce d'ailleurs l'art lui-même ou bien la richesse de l'époque (étalant le pittoresque nouveau de la Modernité sous les fenêtres préfabriquées des H.L.M encore joyeux) qui prodiguent ce désir de se mettre à côté, hors du monde facile de l'attendu d'un genre ?
(David tu délires)
Vous ajouterez que le photographe, simple à sa fonction, acteur de son point de vue, a la liberté de fabriquer une grande consommation d'images car l'époque est à cette consommation, à la richesse, aux possibles tentatives perdues dans le commun.
Le voilà, notre photographe qui s'autorise, Madame l'Historienne du logement social, qui s'autorise à l'originalité et même à l'art. Il s'autorise même, ce photographe (de peu) à une forme d'art qui nous déborde aujourd'hui, celui d'un simple jouisseur de l'œil.
Et il régale, il régale, il régale, le photographe, il régale l'histoire de la photographie que les historiens obligés aux catégories oseront qualifier de vernaculaire.
Walker Evans est toujours utile pour faire des fiches à ceux qui ne regardent pas.

Voilà, trêve de blablas auto-satisfaits :


Oui.
Le photographe des éditions Alix est entré dans le bâtiment, dans la cage d'escalier pas encore occupée par les cerbères des ventes illicites, les héros populaires d'aujourd'hui, les fournisseurs de l'oubli de notre monde fatigué.
Il s'est retourné et il a visé le Monde depuis l'intérieur...
Dans un temps pas si lointain, ce que nous dit ce photographe resté anonyme c'est que la cage d'escalier était encore un espace public, ouvert, autorisé, sans digicode car la porte s'ouvrait alors avec un simple bonjour, l'altérité vraie de la voisine heureuse de vous voir, du jeune curieux du métier de photographe, du gamin espiègle mais lucide, du gardien récalcitrant.
Beauregard portait bien son nom à Poissy.
L'éditeur nous donne aussi l'information que la prise de vue est faite depuis la Tour d'Aigremont. Voilà qui est précis, qui place le cadre, qui raconte la vérité du génie du lieu. Ici et maintenant comme nous disait en première année des Beaux-Arts de Rouen Monsieur Chaplain.
Ici et maintenant cette vue serait impossible. Et tout le monde sait pourquoi.
Les poignées de cette porte toute de verre se posent dans la perspective profonde de la rue, montrant le grand ordre d'un urbanisme solide et ouvert, spatial, quasi ambitieux. Un grand Ordre qu'aujourd'hui on renie. On renie tous les ordres d'ailleurs. Le flou des vérités est à la mode. Comment ne pas ainsi faire plaisir à Claude Lothier qui verra dans cette projection des lignes la parfaite illustration de la nécessaire et utile découverte de la perspective, elle aussi si attaquée. Pourtant, les parallèles se touchent bien au bout de la rue. Pourtant c'est érotique ce frottement des lignes, pourtant cela nous permet bien d'y être.
La photographie c'est le réel. Voyez-vous. C'est le réel. Et je vous emmerde les relativistes des images.
(David... Arrête...)
La blancheur des barres, le soleil partout pourtant sous un ciel nuageux donnent à ce moment une grâce, un silence, une tranquillité qu'un seul mot peut décrire : l'urbanité.
Et le fils que je n'ai pas eu et auquel j'aurais tant voulu donner le prénom d'Urbain me manque terriblement.
Je lui aurais montré ce monde et celui qu'on lui, qu'on nous refuse aujourd'hui. Sans doute est-il mieux ainsi ce fils, perdu dans une autre dimension où tout ce que je dessine comme désir ou comme nostalgie de ce désir est plus beau que la réalité d'un Macron, d'une Sibeth Ndiaye, formidables aveux de la médiocrité des communicants.

Alors plus rien ne m'arrête, c'est fou ça, ah c'est fou ça....





L'architecte de ce monde est le grand Gustave Stoskopf. Le grand, l'imparable.
Dans la bibliothèque de l'Agence Lestrade, Walid me trouve ça.
Ce livre, vous ne l'aurez pas.
C'est l'un des plus beaux de cette bibliothèque. L'un des plus beaux livres d'architecture.
Car il est la contradiction parfaite à ce monde qui n'est plus qu'autosatisfaction d'opinions d'architectes venant vendre leur avis sur la Beauté avant d'aller vomir leur plat de spaghettis sur la Maison du Peuple de Clichy.
Car c'est la contradiction parfaite à ce monde qui n'est plus qu'autosatisfaction d'opinions d'architectes venant vendre leurs théories festivo-troskystes culturelles d'une mitterrandie fatiguée en remodelant selon la démagogie du moment la beauté des barres. Castro, après tout, c'est aussi le nom d'un dictateur mort.
Car les mots les plus importants utilisés par Monsieur Gustave Stoskopf dans sa préface sont des mots que les architectes patentés des plateaux de télé ne connaissent plus : dévouement et humilité.
Ce grand album (30x30cm) est d'une qualité éditoriale sans faille. On notera la magnifique qualité de reproduction des photographies toutes en noir et blanc. Remercions les photographes Biaugeaud et A. Bommer qui ont un métier sûr et une poésie parfaite. L'arbre vient toujours jouer. Si vos archives traînent quelque part, Messieurs...
Le livre est édité en 1972 par le Service Commercial Organique de Relations Européennes.

David Liaudet (texte), Walide Riplet (commentaires), Jean-Jean Lestrade (photos), Maurice G. Dantec (tonalité) Claude Lothier (patience et orthographe), Jul (fond sonore)
Pour revoir Beauregard et Monsieur Stoskopf :
https://archipostcard.blogspot.com/2009/05/un-gros-mimi.html
https://archipostcard.blogspot.com/search/label/Monsieur%20Stopskof

Alors regardons la Beauté d'un Monde perdu :

















































































jeudi 18 avril 2019

Une mouette aux ailes de béton

Nous avons bien chanté sur ce blog notre amour pour Saint-Jean-de-Monts et pour la grande qualité de son architecture.
David a participé aussi à cela :

https://www.lemonde.fr/m-styles/article/2018/07/31/en-vendee-l-arc-en-ciel-destructure-de-saint-jean-de-monts_5337911_4497319.html

Nous allons donc continuer avec une carte postale qui, une fois encore, est bien le point de démarrage d'une découverte étonnante :



Mais qu'est-ce que c'est que ce machin superbe ?
Comment se fait-il que nous ne l'ayons jamais vu avant ?
La carte postale des éditions Jehly nous montre la Mouette, salle de réunions de la Caisse de Secours du S. N. A. C . I  dont nous ne savons rien... Anciens combattants et invalides ?
Ce que nous savons c'est que la carte postale fut expédiée en 1974.
Regardons ce bâtiment qui se veut spectaculaire. On note que le photographe, un peu en contre-bas, cadre bien entendu les deux ailes se déployant de chaque côté justifiant de fait le nom donné à cette salle de réunion. On devine un toit en double courbure bien typé avec sur le devant de l'image l'un des piliers de tension. Si on regarde sur Google Earth on retrouve bien le dessin de ce toit qui prend sa force sur trois point pour former un hexagone. La photographie de la carte postale nous permet aussi de voir comment l'architecte a posé la salle sur un socle, la surélevant, sans doute pour offrir une vue sur le paysage alentour. D'ailleurs tout ce travail structurel est là pour ça, ouvrir la salle de réunions le plus possible avec des baies géantes permettant bien de jouir de ce paysage maritime. Cette forme de toit et de structure est bien connue, à des échelles différentes dans cette période que l'on imagine un peu plus tôt que 1974 (Palais des sports de Grenoble). Nous aimons beaucoup le travail des huisseries sur ces grandes baies mais aussi les magnifiques porte-à-faux des pointes élancées dans le vide. Pourquoi certaines ouvertures sont-elles occultées de gris ? Compliqué d'en dire plus, à part, sans doute, un choix de couleurs peu judicieux mais peut-être mal servies par la couleur photographique. Nous n'avons pas trouvé le nom du ou des architectes mais ce genre de construction est très technique et réclame aussi des connaissances structurelles.
































Bien entendu, nous aimerions croire que Monsieur Marty ayant réalisé de belles choses à Saint-Jean-de-Monts puisse être aussi celui ayant dessiné cette Mouette de béton.
Le bâtiment est toujours visible sur Google Earth. c'est heureux. Espérons qu'il dure encore et encore et que sous les ailes de la Mouette, les yeux perdus dans le paysage, les vacanciers profitent encore longtemps de cette belle architecture typique de l'écriture de cette époque.
Remercions une fois encore les éditeurs de cartes postales de nous signaler, 45 après, l'existence d'une telle construction.
Walid Riplet, Jean-Jean Lestrade.



quelques rappels sur Saint-Jean-de-Monts :
https://archipostalecarte.blogspot.com/2013/03/la-jetee-sans-chris-marker.html
http://archipostalecarte.blogspot.com/2013/06/brutalisme-la-plage.html
http://archipostcard.blogspot.com/2012/02/jean-marty-dans-le-sable.html
http://archipostcard.blogspot.com/2008/12/vvf-dure.html
https://archipostalecarte.blogspot.com/2015/05/stereoscopie-de-hasard-architecture.html